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ANALYSE - Le premier ministre israélien, plus adepte de la guerre de l’ombre que des grands mouvements de troupes, entretient une défiance vis-à-vis des chefs de Tsahal.
Benyamin Netanyahou aurait-il la main qui tremble? Samedi 7 octobre, quelques heures après le déclenchement du raid meurtrier qui a fait 1300 morts dont une majorité de civils en lisière de la bande de Gaza, le premier ministre israélien déclarait: «Nous sommes en guerre et nous allons gagner.» Dix-huit jours plus tard, alors que l’armée se dit prête à lancer une opération terrestre dans la bande de Gaza, il semble hésiter à donner son feu vert. Selon les médias israéliens, une partie des généraux s’étonnent de ce vertige et craignent, si l’attente se prolonge, de laisser passer une fenêtre d’opportunité. Lundi, les rumeurs de tensions avec l’état-major étaient devenues si vives que le chef du gouvernement et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont pris la peine de les démentir, évoquant leur «coopération proche et entière».
En réalité, les relations entre les deux hommes seraient exécrables ; et, encore selon la presse israélienne, les généraux de Tsahal doutent ouvertement de la…
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