Avant de défier Rennes, dimanche (17h05) en Bretagne, le Racing a fait un grand bond en arrière en raison de ses trois défaites de rang. La situation n’est pas catastrophique, mais quelques données statistiques incitent à tirer la sonnette d’alarme. Explications chiffrées.
Ce n’est pas parce que la météo de cette fin octobre est triste à pleurer qu’il faut noircir le tableau outre mesure. Après tout, le Racing (13e , 10 pts) voit encore cinq équipes dans son rétroviseur à l’attaque de la dixième journée.
La saison passée, au même stade de la compétition, et après un cinglant revers à la maison contre Rennes (1-3), la troupe de Julien Stéphan était avant-dernière d’une Ligue 1 à vingt clubs, n’affichait que cinq points au compteur et n’avait pas encore remporté le moindre match.
Mieux que l’an dernier au même stade de la saison, mais…
Paradoxalement, l’inquiétude dans les rangs des supporters est aujourd’hui bien plus grande. Les plus pessimistes d’entre eux voient déjà leur équipe monter dans la charrette des relégués en mai prochain, sacrifiée sur l’autel de la « multipropriété ».
Et les derniers optimistes ne s’attendent à rien d’autre qu’à une nouvelle lutte acharnée pour le maintien, alors que la promesse de jours meilleurs avait pu naître...
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