Emmanuel Macron a reçu, vendredi 8 septembre à l'Élysée, les représentants politiques de la Nouvelle-Calédonie. Après sa visite fin juillet sur place et plus de deux ans de blocage avec les partisans de l'indépendance, le président français s'est félicité des échanges entre indépendantistes et loyalistes sur l'avenir de cet archipel du Pacifique, où le non à l'indépendance l'a emporté à trois reprises. L'Élysée est confiant sur la signature d'un accord d'ici la fin de l'année.
La rencontre à l'Élysée a été annoncée au dernier moment, signe que le sujet reste sensible. Mais les discussions entre les délégations calédoniennes se passent bien. Si bien qu'Emmanuel Macron les a reçues pour marquer leurs progrès. Les délégations avaient déjà rencontré la Première ministre, Élisabeth Borne, mercredi à Matignon.
Ce fut « une semaine constructive marquant des avancées très significatives » dans les négociations entre indépendantistes et loyalistes, s'est félicité la présidence. Ils repartent à Nouméa avec un document de travail sur le corps électoral, le droit à l'autodétermination et l'avenir des institutions.
« On espère un accord avant la fin de l'année », explique un conseiller du président français. Même optimisme chez un élu loyaliste : « Tout le monde, indépendantistes inclus, s'est engagé » pour avancer sur le texte, confie cette source.
L'Élysée a fixé un calendrier précis et cadré pour inciter les différents camps à tenir le cap. La prochaine étape est prévue dans un mois afin d'identifier ce qui bloque, ce qui avance. Un test, avant la visite de Gérald Darmanin, attendu à Nouméa fin octobre. Dans un entretien au Monde, samedi 9 septembre, le ministre de l'Intérieur a dit « compter sur la grande responsabilité » de chaque camp « face à l'histoire ».
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