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«Partygate»: Boris Johnson réassure ne pas avoir «menti au Parlement»

Boris Johnson a passé l’après-midi de mercredi 22 mars sur le grill, auditionné par une commission d’enquête parlementaire : le comité des privilèges doit déterminer si l’ancien Premier ministre britannique a menti au Parlement en affirmant que « toutes les recommandations [avaient] été suivies », alors que la presse avait révélé que des fêtes avaient été organisées pendant les confinements. Alors que mentir sciemment aux députés est une faute grave, selon le code ministériel, il a réaffirmé ne l’avoir pas fait.

Avec notre correspondante à Londres, Émeline Vin

Boris Johnson l’a répété : à l’époque, il considérait les « rassemblements » à Downing Street comme respectant les recommandations sanitaires, par exemple, les pots de départs de certains conseillers.

« Si j’étais là, c’était pour remercier les employés, pour les remotiver dans les moments difficiles, s’est-il défendu. Et c’est vrai qu’à Downing Street, il était dur de travailler tout en respectant les distances sociales : Il y avait beaucoup de monde et c’est une maison géorgienne étroite. »

Quant à l’alcool, il coulait régulièrement, admet-il. Le comité remet en cause son autre axe de défense : personne parmi ses conseillers ne lui aurait dit que les règles avaient été enfreintes.

L'ex-Premier ministre insiste

« L’obligation d’être honnête devant le Parlement est très sérieuse, avertit Bernard Jenkins, membre du comité, lors d’un échange tendu. Je dois admettre que si je devais répondre d’infraction à la loi devant la chambre des Communes, je consulterais un avocat, je consulterais quelqu’un d’indépendant et de compétent. Vous n’avez pas cherché conseil de manière correcte. »

« Personne n’a rien dit, n’a soulevé aucune inquiétude avant que j’aille aux Communes, lui répond Boris Johnson. C’est n’importe quoi, n’importe quoi ! »

Tous les conseillers ont reçu des amendes a posteriori. Au cours de son audition de plus de trois heures, Boris Johnson a affirmé « la main sur le cœur, que je n'ai pas menti au Parlement ».

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