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La ministre de l'Intérieur britannique au Rwanda pour renforcer l'accord migratoire

La ministre de l’Intérieur britannique Suella Braverman est en visite officielle à Kigali ce samedi et dimanche 19 mars. Presque un an après la signature de l’accord de près de 160 millions d'euros sur les réfugiés entre le Rwanda et le Royaume-Uni, l’objectif est de renouveler l’engagement de Londres dans ce partenariat. Il est destiné à envoyer au Rwanda un certain nombre de demandeurs d’asile arrivés illégalement sur le territoire britannique.

Avec notre correspondante à Kigali, Lucie Mouillaud

C’est la première visite officielle à Kigali d’un membre du gouvernement britannique depuis l’élection du conservateur Rishi Sunak en octobre dernier. L’occasion pour le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, de réitérer son engagement envers le Royaume-Uni.

« Nous venons tout juste de terminer une réunion où nous avons discuté de notre partenariat sur la migration et le développement économique. Ce partenariat innovant représente une évolution importante dans nos efforts pour adresser l’immigration irrégulière. Et nous sommes heureux de travailler étroitement avec le Royaume-Uni sur le sujet. »

À Kigali, la ministre de l’Intérieur britannique a visité de nouvelles résidences, destinées à accueillir les réfugiés envoyés au Rwanda par le Royaume-Uni. L’accord entre les deux pays, déclaré légal par la Haute Cour britannique en décembre, est toujours contesté en justice par un groupe de demandeurs d’asile. Mais selon Suella Braverman, le Royaume-Uni espère mettre en application son partenariat avec le Rwanda le plus rapidement possible.

« Aujourd'hui, nous avons signé un addendum à notre accord qui étend les mesures de soutien pour les personnes qui seront relocalisées au Rwanda. Il y a une crise mondiale migratoire, et je pense sincèrement que ce partenariat de premier plan entre deux alliés et deux amis, va montrer la voie. »

Une audience est prévue mi-avril pour étudier la procédure lancée en Cour d’appel contre cet accord, toujours dénoncé par de nombreuses organisations de défense des droits humains. 

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