En Égypte, l’opposant Khaled el-Balshy a été élu président du syndicat des journalistes. Une nouvelle saluée par la majorité des journalistes, mais aussi par les milieux libéraux de la société égyptienne.
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
« Une bouffée d’espoir » a écrit Lina Attalah la directrice de Mada Masr, le site d’information bloqué par les autorités égyptiennes, tout comme des centaines d’autres sur Internet.
انتخابات مهنية لها طعم خاص في عالم الانتخابات والتمثيل والفوز. يعني مافيش تمثيل مقنع في انتخابات عامة (نيابية ورئاسية مثلا) ودائما في حالة اضطرار في الاختيار. ولكن في وضوح اكتر في مين ممكن يمثلنا مهنيا ومافيش احسن من @khaledelbalshy لتمثيلنا اليوم. مبروك لنا وللجميع جرعة الامل. https://t.co/qjT3mnfRhE
— Lina Attalah #savesheikhjarrah (@Linaattalah) March 18, 2023
Khaled el-Balshy est, en effet, un opposant déclaré au président Abdel Fattah al-Sissi. Il avait été condamné à un an de prison avec sursis en 2017 sous l’accusation de « responsabilité dans des manifestations illégales de 2016 ».
C’est la première fois depuis l’arrivée du président Sissi au pouvoir en 2014 que l’opposition prend le contrôle d’un syndicat et non des moindres. Khaled el-Balshy s’est engagé à faire des « libertés » une de ses priorités.
Des dizaines de journalistes sont emprisonnés en Égypte pour « publication de fausses informations ». Une accusation pour laquelle Khaled el-Balshy avait été poursuivi, Une accusation que beaucoup perçoivent comme une atteinte à la liberté d’expression.
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