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Charles Bronson, le plus ancien prisonnier du Royaume-Uni, ne va pas être libéré

La demande de liberté conditionnelle du célèbre criminel britannique a été rejetée ce jeudi 30 mars, suite au verdict rendu par le comité de probation devant lequel il a comparu. Le jury a estimé ne pas disposer d'assez de preuves pour être « convaincu de la capacité de M. Bronson à être remis en liberté ».

Le criminel britannique Charles Bronson, souvent décrit comme l'un des prisonniers les plus violents du Royaume-Uni, ne sera pas remis en liberté. Après 48 ans passés en prison, sa demande de liberté conditionnelle vient d'être rejetée par le comité de probation suite à l'une des premières séances publiques organisées dans le pays, plus tôt ce mois-ci à la prison Woodhill de Milton Keynes, à 80 km au nord de Londres. Sa demande de transfert dans une prison ouverte n'a également pas été acceptée.

Selon la décision rendue par le jury du comité de probation, « malgré la prise en compte des circonstances de son incriminé, des progrès réalisés par M. Bronson lors de sa détention et des preuves présentées lors des séances, le jury n'a pas été convaincu de la capacité de M. Bronson à être remis en liberté. Le jury ne recommande pas non plus au ministre d'approuver son transfert dans une prison ouverte », a-t-on appris ce jeudi 30 mars dans un communiqué officiel relayé par le Guardian.

Malgré des « preuves d'amélioration de sa maîtrise de soi et de la gestion de ses émotions » au cours de son incarcération, le jury a estimé ne pas avoir suffisamment de preuves que Charles Bronson « possède les compétences pour empêcher le risque de futurs accès de violence jusqu'à ce qu'il soit testé en dehors de son environnement carcéral ».

Une vision « idéalisée » des incidents violents

Charles Bronson, né Michael Gordon Peterson en 1952, a été initialement incarcéré en 1974 pour vol à main armée. Aujourd'hui âgé de 70 ans, il a été jugé coupable de multiples vols, d'attaques violentes à l'aide d'armes à feu et de prises d'otages de onze personnes lors de neuf incidents différents au total.

Après avoir été diagnostiqué comme un individu profondément asocial en raison d'un trouble de la personnalité, Charles Bronson a affirmé au jury du comité de probation lors des séances qu'il appréciait « se battre », notamment lors des affrontements en prison, mais qu'il était désormais un prisonnier réformé et « consacrait son temps à l'art en tant qu'homme de paix », selon le Guardian. Un psychologue a également témoigné devant le jury du trouble de stress post-traumatique dont souffre Bronson après avoir subi « un traitement brutal et inacceptable » pendant son incarcération, passée principalement dans un isolement accru en raison de sa nature violente et imprévisible.

Mais durant son audition, il est aussi apparu comme une personne « aux opinions anti-autoritaires », « méfiante » des motivations des autres et ayant une vision « idéalisée » des incidents violents de son passé. Parmi les responsables officiels de la prison et du comité de probation présents lors des séances, aucun n'a déclaré qu'il était prêt à être remis en liberté.

Charles Bronson est seulement le second prisonnier dans l'histoire du Royaume-Uni à avoir eu droit à une séance publique devant le comité de probation. Un procédé récent mis en place l'année dernière dans le pays, avec pour but de lever le voile sur le processus juridique de remise en liberté des détenus.

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