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Après la faillite de la SVB, la recherche éclair d'un repreneur pour sa filiale britannique

Alors que les autorités s'efforcent toujours de rassurer les marchés après l'effondrement de la banque américaine Silicon Valley bank (SVB), le géant bancaire HSBC a acheté lundi 13 mars la branche britannique pour une livre symbolique. L'opération éclair s’est joué en l’espace de quelques heures pour éviter la contagion et la panique au Royaume-Uni.

Il en a fallu de peu pour que les milliards de livres déposés par les épargnants britanniques de la SVB ne s'envolent dans la nature. Mercredi dernier, quelques minutes après l'annonce de la faillite de l’entreprise-mère, la responsable de la branche britannique de la banque était en téléconférence réunion zoom avec 300 dirigeants de la Tech britannique pour tenter de les rassurer, rapporte le quotidien Financial Times.

Mais le solde dans les caisses de la banque était déjà passé en 24 heures de 10 à 7 milliards de livres.

Vendredi matin, l’intervention de la Banque d'Angleterre a fait entamer le compte à rebours : l’institution a menacé la filiale britannique de procédure de liquidation si un repreneur ne se manifestait pas. Le tout pour sauver des prêts d'un montant d'environ 5,5 milliards de livres et des dépôts d'environ 6,7 milliards de livres… avant l’ouverture de la bourse lundi.

Plusieurs banques ont montré leur intérêt, mais c'est avec la HSBC que les discussions se sont intensifiées dimanche.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, qui était en route pour un sommet en Californie, a validé depuis l’avion la transaction pour une livre symbolique, appelant en personne le responsable de la HSBC pour lui exprimer son soulagement. Soulagement également pour le chancelier de l'échiquier Jeremy Hunt, en pleine préparation du budget et qui a pu éviter la contagion au secteur bancaire britannique.

► À lire aussi : Faillite de Silicon Valley Bank: le bitcoin se moque des déboires de la finance américaine

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