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À la Une: le président Lula a survolé la zone des inondations dans le sud du Brésil

Comme lundi, les Unes de quotidiens – O GloboFolha de Sao Paulo – se partagent entre les images colorées du carnaval et celles de la désolation, dans le sud du pays, après les glissements de terrains et les inondations. Alors que le bilan est passé à 40 morts, la catastrophe devient maintenant « une munition politique » pour les partisans du Parti des Travailleurs, le parti de Lula, et ceux de Jair Bolsonaro, écrit Estadao de Sao Paulo. Un député a ainsi posté une image sur les réseaux sociaux d’un vieux reportage sur l’ancien président ignorant la tragédie de Bahia, lors des fortes pluies de décembre 2021. Photo accompagnée du commentaire : « La différence d’avoir un président humain ». De leur côté, écrit le journal, « les politiciens bolsonaristes ont critiqué le montant de l’argent débloqué par le gouvernement fédéral pour aider les villes touchées par la tempête, soit 2 millions de réaux ».

De son côté, Folha de Sao Paulo demande des actes. Ces « événements extrêmes (…) ont été prédits depuis des décennies », écrit le quotidien : « Les gouvernements brésiliens axent leurs politiques publiques sur l’atténuation, en s’occupant presque exclusivement de la déforestation en Amazonie, notre principale source d’émissions. Il est clair qu’ils doivent le faire, et cela a été complètement ignoré par l’administration de Jair Bolsonaro ». Mais le journal appelle aussi le président Lula à mener « un plan national d’adaptation au changement climatique » : « Installer des sirènes d’alerte qui fonctionnent à temps est le minimum ; à moyen et à long terme seule une grande politique de logement et d’assainissement de base permettra de défendre les Brésiliens pauvres contre les hécatombes qui reviennent chaque été ».

Situation judiciaire compliquée à Santa Fe, en Argentine

En Argentine, La Nation fait sa Une sur la situation judiciaire dans la ville de Santa Fe. « La violence des narcotrafiquants envahit tout, mais le gouvernement retarde la nomination de juges et de procureurs fédéraux à Santa Fe », dénonce le quotidien, avec 20% des postes de juges et 25% de ceux de procureurs inoccupés. Des retards qui dans certains cas durent depuis cinq ans, avec le président Alberto Fernandez qui enlève des candidats de la liste restreinte soumise au Sénat par son prédécesseur sans envoyer de nouvelle liste.

Cette inertie, explique le journal, « a mené les bandes de narcos à dépasser les limites comme jamais, intimidant les juges, les procureurs, les médias ». Résultat, ces dernières semaines, le gouvernement cherche des moyens de débloquer les procédures de nomination des responsables, procédure bloquée en partie, affirme un fonctionnaire du parti au pouvoir interrogé par La Nation, par l’opposition qui bloque le traitement de ces nominations par le Sénat.

Des mois de planification pour le voyage de Joe Biden en Ukraine

Aux États-Unis, la presse s’intéresse au voyage de Joe Biden en Ukraine : « Comment le président a-t-il réussi à organiser un voyage secret en Ukraine un an après le début de la guerre lancée par la Russie », s’interroge ainsi en titre USA Today. « Cela a demandé des mois de planification, par une petite équipe de responsables de l’administration », révèle le quotidien, avec une ultime décision prise vendredi dernier. USA Today qualifie la visite d’« historique avec des risques extraordinaires », car « si les présidents Trump et Obama avaient déjà organisé des visites-surprises en Afghanistan et en Irak, hier, il s’agissait du premier voyage présidentiel dans une zone de guerre où les États-Unis n’ont pas de présence militaire ».

Dimanche, à 4h15 du matin, écrit le Washington Post, le départ en avion du président « a lancé un voyage de presque 22 heures en train, en avions et en voitures, qui allaient amener le président à plus de 8 000 kilomètres de là, à Kiev ». Avec, entre autres, un voyage en train de plus de dix heures à partir de la Pologne : « Ce n’est pas ainsi qu’un président voyage habituellement, mais l’espace aérien ukrainien a été fermé depuis le début de la guerre, ce qui a converti les trains en une source essentielle pour les armes, la nourriture, les équipements… ». Le journal rappelle aussi que l’amour de Joe Biden pour les trains est bien connu, et fait partie de son image publique – le président a pris le train pendant 36 ans pour se rendre au Sénat. En tout cas, juge un éditorialiste du Washington Post, cette visite « montre combien Poutine s’est trompé sur son courage ».

Les deux présidents qui s’expriment aujourd’hui lors de« discours concurrents », écrit le New York Times. Le président Poutine a déjà parlé ce matin, un discours « provocateur » selon le journal, dans lequel il a « aggravé la coupure avec l’occident, en disant que la Russie allait suspendre sa participation au traité New Start sur le contrôle des armes nucléaires, dernier accord majeur restant entre la Russie et les États-Unis ». Fin janvier, note le quotidien, le département d’État américain avait déjà déterminé que, concernant ce traité, la Russie ne remplissait pas ses obligations. On attend le discours du président Biden de Varsovie, en Pologne. On sait déjà que le président va insister sur des valeurs, et non rentrer dans une joute avec Vladimir Poutine, selon le conseiller à la sécurité nationale du président américain, dont le New York Times reproduit les propos.

En Haïti, deuxième jour de carnaval

La deuxième journée de carnaval a attiré plus de monde à Port-au-Prince, selonLe Nouvelliste : « Des dizaines de milliers de fêtards ont suivi le défilé artistique, une foule plus compacte devant les chars musicaux » : « certaines personnes qui ont raté le premier jour ont voulu rattraper le plaisir perdu »… Le journal note qu’au niveau de la logistique, « des mesures ont été prises pour sécuriser le défilé et les participants le long du parcours », et que « les événements ont débuté avec un retard raisonnable par rapport à l’heure prévue »…