Le porte-parole du gouvernement malien évoque des raisons techniques liées à l’adoption d’une nouvelle constitution lors du référendum du 18 juin.
Le gouvernement militaire malien a annoncé qu’il retarderait l’élection présidentielle prévue en février, qui visait à mettre fin à la période de transition entamée depuis 3 ans.
Les deux tours de scrutin, initialement prévus les 4 et 18 février, « seront légèrement décalés pour des raisons techniques », a déclaré lundi à la presse le porte-parole du gouvernement, Abdoulaye Maiga.
Le Colonel Abdoulaye Maiga évoque des questions liées à l’adoption cette année d’une nouvelle constitution et à la révision des listes électorales.
Il a également cité un différend avec la société française Idemia, qui, selon le gouvernement, est impliquée dans le processus de recensement.
« Les nouvelles dates de l’élection présidentielle seront communiquées ultérieurement », a indiqué Maiga.
Les chefs militaires du Mali se sont engagés à organiser les élections en février suite aux pressions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest.
Suite à cette annonce la CEDEAO avait levé une série de sanctions commerciales et financières contre le Mali en juillet 2022.