Elle se tient dans le sud du pays, à Bassora, à l’initiative du Premier ministre irakien. Une opération visant à attirer l’attention sur les problématiques qui touchent le pays, particulièrement fragile face au dérèglement climatique.
Avec notre correspondante à Bagdad, Marie-Charlotte Roupie
En ouverture de la conférence, le Premier ministre irakien souligne l’ampleur de l’enjeu climatique en Irak : plus de sept millions de personnes sont affectées par la sécheresse, des centaines de milliers de déplacés ont perdu leurs moyens de subsistance par manque d’eau, notamment.
Le constat est dressé : l’Irak ne peut plus ignorer les conséquences du dérèglement climatique sur son territoire et sa population.
L’an dernier, une dizaine de tempêtes de sable en deux mois ont paralysé l’Irak, ce mois de février 2023 a été marqué par les premières grandes sécheresses et la désertification progresse.
En cette première journée de conférence, le gouvernement s’engage donc à planter cinq millions d’arbres à travers le pays.
Une politique déjà tentée en 2006 dans la ville de Kerbala mais qui s’était soldée par un échec, les plantations avaient été négligées et le projet oublié.
Le coût des différents projets devrait être inclu dans le budget de l’État pour l’année 2023.
Mais les officiels présents à la conférence ont préféré ne pas trop s’avancer sur le montant avant le vote de celui-ci au Parlement.
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