Fabriquer plus de munitions pour l'Ukraine. C'est la mission de l'UE pour continuer de soutenir Kiev face à l'invasion russe. Et pour la mener à bien, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, veut aller « très vite ». Il a lancé, depuis le début du mois de mars, un tour des usines européennes d'armements et veut faire passer l'Europe en « économie de guerre ». Il est ce lundi 27 mars en Pologne pour une nouvelle visite.
Avec notre correspondant à Varsovie, Martin Chabal
Thierry Breton va visiter une usine qui fabrique principalement des obus et des munitions pour les chars d'assaut. Il est attendu au début de l'après-midi dans le sud de la Pologne, à une centaine de kilomètres de la frontière ukrainienne.
Il veut voir comment cette entreprise travaille pour rapidement accélérer la production des munitions grâce, entre autres, à des fonds européens.
Et cette usine polonaise fait partie du grand groupe industriel d'armement qui appartient à l'État. Elle représente l'un des plus gros producteurs du continent. C'est donc une visite-clé pour Thierry Breton, qui veut accélérer et intensifier l'envoi de l'aide militaire européenne en Ukraine.
Et le hasard du calendrier fait que la venue du commissaire européen au Marché intérieur sera symbolique. Car ce week-end, ça s'est activé de l'autre côté de la frontière : le Kremlin a annoncé vouloir implanter des armes nucléaires en Biélorussie, pays limitrophe de la Pologne, de la Lituanie, de la Lettonie, et donc de l'UE.
La venue de Thierry Breton s'opposera ainsi à ces annonces et appuiera sur la volonté européenne de répondre aux demandes de l'Ukraine et faire face aux provocations russes.
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