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Sommet européen: la Zone euro au chevet de ses banques

Le deuxième jour du sommet européen à Bruxelles sera consacré à la Zone euro deux semaines après la chute de la Silicon Valley Bank, une semaine après la dégringolade de Credit Suisse.

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet

Signe de la préoccupation des Européens, le sommet de la Zone euro a été élargi à tous les États de l’UE en plus des vingt pays membres de la monnaie unique. La crainte d’une contagion bancaire persiste sur les marchés, même si la crise financière entamée (avec la faillite de Lehman Brothers) en 2008 a amené l’Europe à se doter d’outils très solides. Les banques européennes sont donc hors de danger martèlent depuis deux semaines les responsables politiques ; c’est en particulier le cas de la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde qui va demander aux chefs d’États et de gouvernements de « terminer l’Union bancaire européenne ».

Les règles bancaires internationales, dites règles de Bâle (« Bâle III »), n’ont pas été appliquées pour Silicon Valley Bank ni pour Credit Suisse. L’Union européenne, elle, souligne qu’elle possède un fonds de résolution bancaire, des règles de liquidités minimales, un conseil de supervision bancaire, un arsenal d’outils et de règles très strictes qu’elle appliquera à la lettre. Et la présidente de la Banque centrale européenne veut que la zone Euro aille plus loin et plaide pour qu’on accélère la réforme de l’outil de gestion de la crise en créant une assurance des dépôts au niveau européen. Pour l’instant, la garantie des dépôts, fixée à 100 000 euros par compte est assurée par chaque pays de son côté. De même, la réflexion est engagée pour que la totalité des banques soient soumises à la supervision directe de la Banque centrale européenne ; pour l’instant les banques qui gèrent moins de 30 millions d’euros d’actifs sont supervisées par chaque pays de son côté.

La présidente de la BCE plaide aussi pour un marché unique des capitaux qui permettrait aux entreprises qui cherchent des fonds de ne pas avoir à faire le tour de toutes les places financières européennes.

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