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Retraites: le projet de loi qui agite la France arrive au Sénat cette semaine

Après une semaine de répit, le débat sur les retraites reprend au Parlement français, mais au Sénat cette fois-ci, à partir de mardi 28 février. La séquence s'annonce, sur le papier, plus sereine pour le gouvernement, la droite, majoritaire à la deuxième chambre, étant en faveur de la réforme. Mais l'exécutif reste prudent et préfère d'ores et déjà jouer la carte de l'ouverture.

avec Aurélien Devernoix, du service politique

« Mon rôle est d'être le garant des institutions dans le respect de chacun », expliquait ce week-end le président Macron.

Pas question pour lui de laisser penser qu'il pourrait influencer le Sénat. Mais lors de sa visite au Salon de l'agriculture, le chef de l'État n'a pas caché les espoirs qu'il fondait sur l'attitude de la droite sénatoriale durant les deux prochaines semaines.

J'ai pu parler avec le président Larcher, j'ai vu qu'il voulait faire avancer les choses sur la politique familiale et les droits des femmes, il le fait avec une vraie volonté d'intérêt général. Et donc, je pense que le gouvernement avancera avec de l'ouverture (...) pour bâtir une majorité derrière ce texte.

Et preuve de la bonne volonté promise par Emmanuel Macron, le ministre du Travail Olivier Dussopt a entrouvert la porte sur BFMTV à une accélération de la suppression des régimes spéciaux de retraites, réclamée par les sénateurs Les Républicains.

Pourquoi pas ? Pourquoi pas, mais il faut voir comment est proposée la disposition et comment est-ce qu'on l'articule avec le respect de ce contrat social qui lie les salariés qui ont été recrutés dans un cadre et qui demandent assez légitimement que ce cadre soit conservé puisqu'il était ainsi fait lorsqu'ils ont signé leur contrat.

Mais le risque est de renforcer encore la mobilisation dans la rue. D'autant plus que le gouvernement semble vouloir revenir sur une concession faite devant l'Assemblée nationale : les 43 ans de cotisation pour tous. « Un plancher », et non pas « un plafond » au-delà duquel on ne pourrait pas aller, selon l'exécutif.

►Réécouter : Chaos à l'assemblée sur la réforme des retraites : quelles conséquences politiques ?