En réaction à la réforme de la justice en Israël, les pilotes de la compagnie nationale refusent de transporter le Premier ministre à bord du tout nouvel avion officiel.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Aile de Sion, « l'Air Force one » israélien, un Boeing 777 spécialement aménagé pour le Premier ministre israélien, a nécessité des années de préparations pour un coût total de 216 millions d’euros. Le gouvernement précédent avait remisé l’appareil dans un hangar. Benyamin Netanyahu, lui, a l’intention de l'utiliser pour son déplacement officiel en Italie jeudi 9 mars.
Problème, aucun équipage de la compagnie nationale israélienne El Al n’est d’accord pour se mettre aux commandes de l’appareil. Cela a entraîné la fureur de la ministre israélienne des Transports, Miri Regev, qui demande aux pilotes de compagnies à bas coût israéliennes de se porter volontaire pour cette mission. Mais il s’avère qu’aucun d’entre eux n’est habilité à piloter un avion de ce type.
Finalement, tout comme le dernier voyage du Premier ministre israélien et de son épouse lors de leur visite officielle à Paris le mois dernier, c'est probablement un équipage composé de directeurs de la compagnie El Al qui sera dans le cockpit de l’avion officiel.
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