La famille européenne se réunit en Moldavie pour le 2ème sommet de la Communauté politique européenne. Une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus dans ce petit pays, l’un des plus pauvres du continent. Le choix de la Moldavie pour accueillir ce sommet, un choix osé et très chargé symboliquement.
avec notre envoyée spéciale à Chisinau, Anastasia Becchio
Le choix de Chisinau pour accueillir ce sommet est osé parce que son organisation est une gageure pour la Moldavie, l’un des pays les plus pauvres du continent, à l’infrastructure peu développée. Mais il est très symbolique : nous sommes ici au Château Mimi, un centre culturel adossé à un vignoble, sur la route qui mène à Odessa. Le port ukrainien régulièrement bombardé par les forces russes est à 160 km de là. La Moldavie partage une longue frontière, près de 1000 km avec l’Ukraine. A plusieurs reprises, des débris de missiles russes ont terminé leur course sur le territoire moldave.
Le pays vit aussi dans la crainte constante d’une déstabilisation russe. On se trouve aussi ici, à moins de 20 km de la région séparatiste prorusse de Transnistrie, où Moscou compte quelque 1.500 soldats et un important stock de munitions.
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L’ancienne république socialiste est depuis longtemps tiraillée entre la Russie et l’Occident et aujourd’hui encore, le Kremlin y compte d’importants relais. Voilà pourquoi la tenue de ce sommet est si importante pour sa présidente Maia Sandu, résolument tournée vers l’Europe, qui a décroché le statut de candidat à l’UE pour son pays l’an dernier… tout comme son homologue Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien viendra-t-il en voisin ? Silence pour l’instant. Mais il n’était pas loin, il y a quelques heures… en visite de travail à Odessa.
Avancer sur le règlement d’autres conflits
Emmanuel Macron a prévu de s’entretenir avec la présidente kosovare Osmani et le président serbe Vucic des incidents dans le nord du Kosovo.
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Le dossier arméno-azerbaidjanais fera l’objet d’une réunion entre Nikol Pachinian et Ilham Aliev… l’UE, représentée par Charles Michel, la France, et pour la première fois, l’Allemagne. Les Européens, espèrent des progrès vers un accord de paix. Lors du précédent sommet à Prague les dirigeants arménien et azerbaidjanais s’étaient, au préalable, entretenus avec le président turc.
Recep Tayip Erdogan, réélu dimanche, n’a pas confirmé sa présence à Chisinau
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