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Les correspondantes des journaux français «Le Monde» et «Libération» expulsées du Burkina Faso

Les deux journalistes ont quitté Ouagadougou ce samedi soir après avoir reçu une notification des services de la Sûreté nationale. Les raisons de l’expulsion n’ont pas été révélées, mais elles avaient été entendues la veille vendredi par les services de sécurité.

Vendredi, Agnès Faivre, correspondante du quotidien Libération et Sophie Douce, du journal Le Monde, sont convoquées à la Sûreté nationale. Elles s’y rendent dans l’après-midi. Après plusieurs heures d’interrogatoire, chacune rejoint son lieu de résidence.

« Les agents nous ont posé des questions sur notre travail, nos sources, nos contacts burkinabè et sur l’article concernant l'analyse d’une vidéo publiée dans le journal Libération », explique Anges Faivre. Dans la soirée, cette dernière reçoit un appel d’un officier de police. Celui-ci vient à son domicile et l’informe qu’elle a désormais 24 heures pour quitter le territoire burkinabè, sans donner de raison pour justifier cette expulsion. 

Quant à Sophie Douce du journal Le Monde, c'est samedi matin qu'elle a été informée qu'elle devait elle aussi quitter le Burkina Faso. 

Toujours sous le choc, la journaliste confie qu'un officier est venu chez elle lui notifier verbalement qu'elle avait elle aussi 24 heures pour partir, sans lui donner ni notification écrite, ni motif. Les deux correspondantes ont quitté Ouagadougou dans la soirée d'hier pour prendre un avion vers la France. 

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