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L'équipe nationale des moins de 16 ans du Gabon se voit refuser son visa par la France

L'équipe nationale gabonaise de football des moins de 16 ans n'a pas pu se rendre en France pour disputer un tournoi international faute d'avoir obtenu son visa à temps. Les arguments du consulat français peinent à convaincre au Gabon.

L'équipe nationale gabonaise de football des moins de 16 ans devait participer au tournoi de Montaigu à partir de ce dimanche 2 avril en France. Mais le consulat général de France a refusé de demande de visa de la Fédération gabonaise de football pour ses joueurs avant de se raviser et de finalement l'accorder. 

« Doutes »

Suite au premier refus, la sélection qui devait décoller jeudi dernier n'a pas embarqué dans l'avion. La représentation diplomatique française avait justifié sa décision en affirmant qu'il existe « des doutes raisonnables quant à la volonté des membres de la délégation de quitter l’espace européen après l’expiration du visa ».

L'argument fait en tout cas grincer des dents au Gabon. « L’AfrikaFoot est quand même une institution gabonaise. Je vois mal comment l’interdiction d’une demande de visas par une institution peut poser problème. Surtout la réponse donnée par le consulat est une réponse qui ne convainc personne », s'emporte Marc Ona, président de l'ONG Tournons la page au Gabon. le militant rappelle d'ailleurs que Libreville vient d'exonérer les ressortissant des pays du G20 pour entrer sur son territoire. 

« Erreur d'appréciation »

« Surtout après la visite du président Emmanuel Macron, qui a réaffirmé la coopération de la France dans le domaine culturel, sportif. Et c’est en ce moment que le consulat de France commet une erreur d’appréciation, parce qu’il ne faudrait pas que cette erreur puisse être alimentée dans les discussions pour présenter la France comme étant un pays qui ne respecte pas des engagements. En ce moment où le sentiment anti-français est en train de gagner du terrain, je crois que c’est du grain à moudre aux activistes qui s’opposent à la présence française en Afrique », prévient Marc Ona.

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