En Inde, la chambre basse du Parlement a été suspendue ce lundi 27 mars dans la matinée, après les protestations des membres de l’opposition. Ceux-ci dénoncent l’expulsion de Rahul Gandhi, leader du Parti du congrès (Indian National Congress), la formation d’opposition la plus importante dans cette chambre.
Avec notre correspondant en Inde, Sébastien Farcis
Beaucoup de députés de l’opposition étaient habillés en noir ce lundi matin à la chambre basse du Parlement. Et dès que le président de l’assemblée est arrivé, ils ont commencé à crier et à brandir des pancartes pour dénoncer la disqualification de Rahul Gandhi du Parlement.
►À lire aussi : Inde: l'opposant Rahul Gandhi exclu du Parlement
Le président a à peine pris le temps de s’asseoir, qu’il a annoncé la suspension de la séance, avant de repartir sous une pluie de papiers déchirés, et alors qu’une pancarte atterrissait sur son pupitre.
Les partis régionaux ont rejoint le Parti du congrès dans cette condamnation, et se sont également habillés en noir. Ce qui montre une nouvelle unité dans les rangs de l’opposition, et le début de la constitution d’un front commun contre le parti BJP (Bharatiya Janata Party).
Toutefois, cela sera beaucoup plus difficile pour eux de trouver un programme commun, s’ils se présentent ensemble devant les électeurs lors des élections régionales de cette année, ou lors des législatives fédérales de l’année prochaine. Rahul Gandhi a été disqualifié ce vendredi 24 mars, au lendemain d’une condamnation à deux ans de prison pour diffamation, à cause de propos accusant le Premier ministre Narendra Modi.
Poursuivez votre lecture sur les mêmes thèmes :
