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France: Saint-Brevin, petite ville de l'Ouest, vent debout contre un projet d'accueil de réfugiés

Plusieurs manifestations ont eu lieu ce samedi 25 février dans la petite ville de Saint-Brevin-les-Pins, près de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique. Des manifestations pour ou contre le projet d'implantation d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile. Un centre existe déjà, mais il va être transféré pour s'installer proche d'une école primaire. De quoi provoquer des protestations soutenues par le parti d'Éric Zemmour, Reconquête.

Avec notre envoyé spécial à Saint-Brevin, Edgar Groleau

Manifestation contre manifestation. D'un côté, des manifestants Reconquête ; de l'autre, des militants « antifa » ; et au milieu, des CRS empêchant les cortèges de se rejoindre.

Ce samedi matin, ils étaient environ 1 200 à se réunir en soutien du centre d'accueil des demandeurs d'asile. Dans l'après-midi, environ 200 personnes criaient leur désaccord, alors qu'une autre manifestation « antifa » avait lieu.

Dans cette ville de 14 000 habitants, beaucoup de militants viennent d'ailleurs. La situation déchaine les passions bien au de-là de Saint-Brevin. Des Nantais ont notamment fait le déplacement pour soutenir les migrants. Des Vendéens étaient présents côté Reconquête.

Mais le parti de M. Zemmour n'est pas le seul relai influant derrière cette manifestation. Le site d'extrême droite identitaire Breizh-Info a, lui aussi, annoncé le rassemblement et dénoncé le centre d'accueil qui doit être installé près d'une école. Selon lui, « l'arrivée de réfugiés venus d'Afrique, ayant une culture très différente, risque de déstabiliser le quartier ».

Les manifestations à Saint-Brevin rappellent celles de la ville de Callac, en Bretagne. En janvier, sous la pression, le maire avait été contraint d'abandonner un projet d'accueil de réfugiés.

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