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France: policiers de la Brav-M dans l'émission d'Hanouna, le préfet de police ouvre une enquête

Qui sont les quatre individus qui ont témoigné vendredi dans l'émission « Touche pas à mon poste » de Cyril Hanouna sur la chaîne C8 ? Font-ils bien partie de la Brav-M, cette unité de policiers à moto qui intervient lors des manifestations contre la réforme des retraites et dont l'action violente est critiquée ?

Quatre personnes habillées en noir sont interviewées dans l'émission TPMP présentée par Cyril Hanouna, visage cagoulé, capuche sur la tête pour certaines et brassard orange fluo marqué « police » au bras. Leurs voix sont modifiées. L'individu qui prend la parole en premier précise d'emblée que seuls certains du groupe font partie de la Brav-M (Brigade de répression des actions violentes-motocycliste). Les autres appartiennent à des unités spécialisées dans le maintien de l'ordre. 

Mais c'est bien de cette unité de policiers à moto, objet de vives critiques depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, dont il est question pendant une demi-heure. « Ceux qu'on affronte, ce ne sont pas des manifestants innocents » mais « des black blocs déterminés à nous tuer », explique l'un d'entre eux. « Les black blocs sont les pires ennemis des manifestants », alors que « nous, on est [leurs] meilleurs amis », ajoute-t-il.  

Problème : aucune de ces personnes ne ferait partie de la Brav-M. C'est en tout cas ce qu'indique la préfecture de police de Paris qui a ouvert une enquête administrative et saisi la procureure de la République de Paris.

Les premiers éléments en notre possession laissent à penser que ces personnes n’appartiennent pas à la BRAV-M.
En tout état de cause, le @prefpolice ouvre une enquête administrative et saisit la procureure de la République de Paris. pic.twitter.com/GFms0xyOv7

— Préfecture de Police (@prefpolice) March 31, 2023

Quant à Cyril Hanouna, il crée une fois de plus la polémique. En février, l'Arcom, le régulateur des médias, a condamné C8 à une amende record de 3,5 millions d'euros parce que l'animateur avait insulté en direct un député de La France insoumise (LFI). 

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