À l’initiative de plusieurs organisations, dont des syndicats étudiants (Unef, Alternative et Fage), de la Voix Lycéenne ou d’organisations politiques (Jeunes socialistes, Jeunes insoumis, Jeunes écologistes…) une « Journée d’action et de mobilisation de la jeunesse » s'est déroulée jeudi 9 mars pour « dénoncer et mettre en lumière l’impact de la réforme sur les jeunes.
Dans la capitale, un cortège est parti à 14h de la gare Saint-Lazare jusqu'à la place de la République. Les jeunes sont en rangs serrés derrière une banderole, quelques-uns ont un porte-voix, car c'est bien sa propre voix que la jeunesse veut faire entendre.
Ecoutez le reportage de Laurence Théault dans la manifestation parisienne
Laurence Théault
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En province aussi
Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs grandes villes de province aussi comme Toulouse, Nantes, Rennes ou Rouen. Une vingtaine d'établissements ont été aussi partiellement ou totalement bloqués, selon le syndicat étudiant L'Alternative, dont les universités de Montpellier, Besançon, Le Havre, Nanterre, Rouen ou Grenoble, les instituts d'études politiques de Bordeaux et Strasbourg ou l'un des deux campus de l'Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon.
À Strasbourg, l'université signalait trois bâtiments universitaires bloqués. À Lille, pour la deuxième journée consécutive, le campus Moulins de l'université était bloqué, selon la faculté. Côté lycées, le ministère de l'Éducation a fait état jeudi matin de 15 établissements bloqués et sept partiellement, et le syndicat La Voix lycéenne de 200 lycées bloqués.
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(et avec AFP)
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