Voilà plus d’une semaine que les démonstrations de forces s’enchaînent des deux côtés du 38ème parallèle. Ce lundi, la Corée du Nord assure que son tir de missile de dimanche était une « simulation d’attaque nucléaire, sur une cible ennemie majeure ». Un test réalisé en présence de Kim Jong-un et de sa fille qui est une réponse directe aux exercices conjoints des armées sud-coréennes et américaines qui ont débuté lundi dernier. Depuis le régime nord-coréen a redoublé de moyens pour dénoncer ce qu’il perçoit comme la répétition d’une invasion de son territoire.
avec notre correspondant à Séoul, Nicolas Rocca
Chaque jour ou presque Pyongyang a montré son hostilité à Freedom Shield, les exercices conjoints des États-Unis et de la Corée du Sud. Des tirs de missiles de croisières depuis un sous-marin, deux missiles de courte portée, un tir de Hwasong 17, missile en théorie en mesure de frapper tout le territoire américain, et enfin ce que Kim Jong-un a appelé une simulation de « contre-attaque nucléaire ».
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Moins impressionnant qu’un missile intercontinental, le projectile balistique testé ce dimanche n’est en pas moins inquiétant, car il est le plus à même à être utilisé en cas de conflit sur la péninsule coréenne. Selon les médias d’État, il possédait une fausse charge nucléaire et aurait explosé 800 mètres au-dessus de sa cible.
Autre annonce : 1.4 millions de Nord-Coréens se seraient portés volontaires pour rejoindre l’armée afin de se battre contre Séoul et Washington. Des démonstrations de forces en miroir de celles qui se déroulent de l’autre côté de la frontière.
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Ce lundi pour la première fois depuis cinq ans débutent les fameux exercices amphibies entre les armées sud-coréenne et américaine. Des simulations de débarquement sur une côte hostile qui vont durer deux semaines, et pourraient de nouveau provoquer la colère de Pyongyang.
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