Niger
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En Éthiopie, un espoir de pourparlers dans la région de l'Oromia

La zone est marquée depuis trois ans par de violents combats entre les forces gouvernementales et la rébellion de l'Armée de libération oromo, l'OLA. Le président de la région a appelé cette dernière à « la réconciliation » et à la paix. Et le commandement de l'OLA, de son côté, lui a prudemment répondu qu'elle y était prête.

« Devant ce parlement respecté, au nom de notre peuple et avec beaucoup de respect, je voudrais appeler les groupes armés opérant dans notre région à la réconciliation. » Voilà la formule, prudente, choisie samedi par le président de la région Oromia, Shimeles Abdisa, devant ses députés, pour évoquer une fois de plus, et pour la deuxième fois en une semaine, son désir de paix avec l'OLA.

La semaine dernière dans une interview, il l'avait déjà appelé à emprunter « des voies pacifiques », sans préciser lesquelles toutefois. Or Shimeles Abdisa est un proche du Premier ministre Abiy Ahmed, dont il était jusqu'en 2019 le directeur de cabinet. Et son vocabulaire a changé.

Le commandement d'OLA de son côté, dans un communiqué, a prévenu que l'appel manquait « de la clarté et de la nuance nécessaires pour être optimiste ». Mais elle a rappelé toutefois qu'elle était favorable à une issue négociée « depuis le début ». Et elle a tout de même salué « un discours civilisé » et « une bonne nouvelle ».

L'OLA est toujours désigné légalement par l'Éthiopie comme « organisation terroriste ». Mais c'est aussi le cas pour le TPLF, le parti dirigeant le Tigré, avec qui le gouvernement d'Addis-Abeba a pourtant signé un accord de cessation des hostilités le 2 novembre dernier.