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À la Une: Honduras va nouer des relations officielles avec Pékin

La présidente Xiomara Castro l’a elle-même annoncé sur son compte Twitter. El Hondudiario publie un montage de sa photo et du drapeau chinois, dont la principale étoile tombe pile sur le visage de la présidente. Xiomara Castro, selon le journal, la présidente « cherche d’autres alliés politiques, considérant que ses amis actuels ne lui permettent pas de mettre en œuvre ses plans communistes ». Dans El Tiempo, la présidente affirme que par cette décision, elle veut « mener à bien le plan du gouvernement et élargir les frontières du pays en toute liberté dans le concert des nations ». Once Noticias rappelle que « le Honduras était l’un des quatorze pays qui reconnaissaient encore Taïwan ». 

Au mois de janvier, Taïwan avait commencé à faire part de sa « préoccupation » devant le rapprochement entre le Honduras et la République populaire de Chine - depuis que le secrétaire des relations extérieures et de la coopération internationale du Honduras, Eduardo Reina avait rencontré le vice-ministre des relations extérieures chinois. Eduardo Reina avait alors, rappelle El Hondudiario, expliqué que «"l’idée, c’est que le gouvernement chinois puisse financer des projets", particulièrement pour la construction de barrages ». L’ambassadrice taïwanaise à Tegucigalpa affirme que Pékin fait de « fausses promesses » pour diminuer la présence internationale de Taïwan, qui « depuis des années lance des projets qui améliorent la vie du peuple hondurien ».  

Les liens entre Taïwan et le Honduras remontent à 1941, rappelle El Tiempo, qui égrène la liste des pays latino-américains qui ces dernières années ont rompu leurs relations avec Taïwan en faveur de la République populaire de Chine : Panama, le Salvador, la République dominicaine et le Nicaragua. Aujourd’hui, estime El Hondudiario, « il est quasiment certain que le Honduras va rompre ses relations avec Taïwan ».  

Crise diplomatique entre l’Équateur et l’Argentine : Quito expulse l’ambassadeur d’Argentine

« L’ambassadeur d’Argentine, Gabriel Fuks, déclaré "persona non grata" », c’est le titre du journal équatorien Expreso. Une crise diplomatique qui découle, explique El Comercio, de la fuite de Maria Duarte, réfugiée depuis deux ans dans l’ambassade d’Argentine à Quito –  elle avait été condamnée pour corruption. Et c’est officiel, elle est maintenant en Argentine, écrit El Mercurio. « La fuite de Duarte tend les relations avec l’Argentine », titre en Une Expreso, après que le gouvernement d’Équateur a donc déclaré « persona non grata » l’ambassadeur d’Argentine, Gabriel Fuks, écrit El Universo. Une décisionqualifiée d’« incompréhensible » par les Affaires étrangères argentines, qui ont décidé à leur tour d’expulser l’ambassadeur équatorien dans le pays, écrit El Comercio. En Argentine, La Nacion explique que le gouvernement équatorien soupçonne l’Argentine d’avoir aidé « d’une manière ou d’une autre » Maria Duarte à fuir, au vu des liens entre l’ex-président équatorien Rafael Correa, dont elle fut ministre, et le gouvernement argentin. Particulièrement avec la vice-présidente Christina Kirchner, précise le journal, qui il y a quelques jours célébrait encore le triomphe des candidats du parti de l’ex-président lors des élections régionales équatoriennes.  

 Inflation record en Argentine

 En Argentine, l’inflation a augmenté de 6,6% en février, écrit Clarin, un chiffre « très mauvais », reconnaît le ministère de l’Économie. Sur un an, l’inflation s’élève à 102,5%, le pire chiffre depuis octobre 1991. Le journal publie un tableau des augmentations depuis 2022 : 102,6% pour les aliments et les boissons non alcoolisées, 95,4% pour la santé… La Nacion propose une enquête sur le « drame d’acheter, de vendre et de survivre dans un pays qui compte 100% d’inflation ». Le journal rappelle que dans le pays elle est en moyenne de 43% depuis 1945, et se transfère « d’une génération à l’autre. »